Pourquoi tu n’as pas besoin d’être « parfait » pour parler anglais

L’apprentissage de l’anglais n’est parfois pas une mince affaire, il est en effet nécessaire de passer par un parcours parfois complexe et long pour pouvoir maîtriser cette langue. Mais pas d’inquiétude, lorsque vous détenez les bons outils et un bon accompagnement à long terme. Ce trajet vers l’usage naturel de cette langue n’est plus un problème. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’investissement et travail ne seront pas nécessaire à son apprentissage. Cela veut dire que tout à chacun peut y arriver, en détenant les bonnes méthodes et par définition une approche efficiente.

✋ D’abord, un truc à retenir : personne n’est parfait. Même pas les natifs.

Tu sais, cette impression qu’il faut maîtriser toute la grammaire, avoir un accent irréprochable, ou connaître 10 000 mots avant d’oser parler ? C’est un des plus grands pièges de l’apprentissage de l’anglais. Et franchement… c’est souvent ce qui bloque les francophones. J’ai vu des gens ultra motivés rester muets simplement parce qu’ils avaient peur de faire une faute. Dommage, non ?

En fait, viser la perfection, c’est comme attendre d’avoir un six-pack avant d’aller à la salle de sport. Absurde.


💬 L’objectif, c’est la communication, pas la perfection

L’anglais, c’est un outil. Un moyen de se faire comprendre, de partager une idée, de demander un café, de raconter une blague, de parler d’un projet pro. Et pour faire ça ? Il suffit souvent de très peu.

Prenons un exemple tout bête :
Tu veux dire « J’aime beaucoup ce film »
👉 Même si tu dis : “I very like this movie”, la personne en face comprend l’idée. Tu t’es trompé ? Oui. Est-ce grave ? Non. Tu progresses ? Carrément.

C’est comme ça qu’on apprend. En parlant, en testant, en s’ajustant.


😰 La peur de faire des fautes : un mal très français

On a tous grandi dans un système scolaire où les fautes étaient sanctionnées. Rouge, souligné, pointé du doigt. Alors forcément, on a intégré que se tromper = honte. Résultat ? On n’ose pas.

Mais dans l’apprentissage des langues, se tromper, c’est progresser. Et les anglophones n’attendent pas qu’on parle comme Shakespeare. Ils adorent qu’on essaie. Même maladroitement. C’est souvent vu comme du courage, pas comme une faiblesse.

Et puis, entre nous… t’as déjà entendu tous les accents qu’on trouve à Londres ou New York ? C’est un joyeux bazar. Et ça fonctionne.


🧩 Et si on inversait la logique ?

Au lieu de se dire : « Je parlerai quand je parlerai parfaitement »,
Et si on disait : « Je parlerai imparfaitement pour apprendre à parler parfaitement » ?

Pas besoin de tout maîtriser pour :

  • Passer un entretien
  • Voyager à l’étranger
  • Tenir une conversation
  • Regarder une série sans sous-titres
  • Draguer quelqu’un en anglais (oui oui)

Tu peux déjà faire plein de choses avec un anglais approximatif mais sincère.


✅ Ce que tu peux faire dès aujourd’hui

  • 💡 Accepte de faire des fautes. Mets-toi un quota : 10 erreurs par jour. C’est un bon début.
  • 🎙️ Parle à voix haute, même tout seul dans ta cuisine. Ce n’est pas bizarre, c’est efficace.
  • 🎧 Écoute de l’anglais imparfait : regarde des interviews de non-natifs. Tu verras que tu n’es pas seul.
  • ✍️ Écris sans te corriger tout de suite. L’important, c’est de produire, pas de bloquer sur la grammaire.

💬 En résumé ?

Tu n’as pas besoin d’être parfait pour parler anglais.
Tu as besoin d’être authentique, persévérant, et un peu joueur.

La perfection viendra peut-être. Ou pas. Mais en attendant, tu peux déjà vivre, rire, apprendre et grandir en anglais. Et c’est ça le plus beau.